HPC et Entreprise : Un mariage de raison pour booster la croissance
By   |  May 16, 2016

Exemple n°1 : Nexio Simulation
Nexio Simulation est une PME spécialisée dans la conception et l’édition de logiciels de simulation électromagnétique (naval, aéronautique, défense, automobile…)

L’accompagnement mis en place en région (Toulouse) par HPC-PME a permis à Nexio Simulation d’adapter son logiciel phare, CAPITOLE-EM, au calcul intensif. Nexio a en effet bénéficié de l’expertise de l’Institut de recherche en informatique de Toulouse, laboratoire de référence du CNRS en informatique et mathématiques appliquées, ainsi que de 30 000 heures de calcul sur les moyens du mésocentre régional de calcul CALMIP, rattaché à l’Université de Toulouse (http://www.calmip.cict.fr).

Partenaire d’Equip@meso, Equipex 2010 coordonné par GENCI, CALMIP a également apporté un support technique pour améliorer les performances de calcul du logiciel.

Initié fin 2012, cet accompagnement a permis à l’entreprise de remporter deux contrats majeurs au Japon à peine un an plus tard. Il lui a également ouvert les portes de l’écosystème européen du calcul intensif. En effet, la société est aujourd’hui une des dix PME sélectionnées par le programme européen SHAPE de l’infrastructure PRACE, bâti sur le modèle de HPC-PME et fait également partie du projet européen Fortissimo (http://www.fortissimo-project.eu/) afin de déployer le logiciel CAPITOLE-EM sur une plateforme cloud commerciale.
www.nexiogroup.com

Exemple n°2 : HydrOcean

HydrOcean est une société issue et soutenue par le Laboratoire de Mécanique des Fluides de l’École Centrale Nantes (UMR ECN / CNRS).

HydrOcean propose des services d’aide à la conception dans le domaine maritime, à l’aide d’outils de simulation numérique innovants développés conjointement avec l’ECN, permettant de simuler avec précision et rapidité les phénomènes hydrodynamiques des plus simples aux plus complexes.

Les solutions mises en œuvre apportent procurent des gains de temps dans les phases de conception, une réduction des coûts d’études, une amélioration des performances de leurs produits et une réduction des risques de conception.

HydrOcean dispose pour répondre aux besoins de ses clients de SPH-flow, un mode de calcul particulaire sans maillage (basé sur la méthode SPH) permettant de simuler des applications d’impacts hydrodynamiques de slamming ou de green water, de couplage fluide structure, de dynamique rapide, de corps en mouvements ou déformants, de géométries ultra complexes. Développé par HydrOcean et l’ECN, SPH-flow représente une nouvelle génération d’outils de simulation particulièrement innovante.

Il est aujourd’hui l’un des codes SPH les plus avancés en termes de fonctionnalités. Cependant, à précision équivalente, cette méthode peut parfois avoir un coût de calcul supérieur aux méthodes classiques – comme celle des volumes finis –, ce qui a longtemps limité son utilisation. Mais la parallélisation du code sur les supercalculateurs ouvre désormais de nouvelles perspectives.

Ainsi, dans le cadre du projet européen NextMuse, une efficacité de 95 % a été obtenue pour un calcul mettant en jeu 3 milliards de particules sur les 32 000 coeurs de la machine suisse Monte Rosa du CSCS (Swiss National Supercomputing Centre). Une performance exceptionnelle qui rend aujourd’hui possible des simulations très compliquées, et ce dans des temps de calcul compatibles avec les contraintes industrielles.

Pour aller plus loin encore, HydrOcean est soutenu aujourd’hui par Genci, Inria et Bpifrance dans le cadre du dispositif HPC-PME pour utiliser SPH-flow sur des supercalculateurs dotés de processeurs graphiques (GPGPU) mais aussi pour accéder aux ressources de calcul de PRACE.

À la clé : réduire les temps de calcul d’un facteur 2, voire 10, et ouvrir de nouvelles perspectives d’applications industrielles dans les domaines de l’aéronautique, des transports, des procédés industriels ou encore de l’ingénierie biomédicale.
www.hydrocean.fr

Exemple n°3 : Murex

MUREX est un des leaders mondiaux dans le développement de progiciels de gestion de salles de marchés, emploie plus de 1300 personnes à ce jour, et a une présence mondiale.

Quand Murex a commencé à proposer des simulateurs financiers en 1986, cela consistait à installer sur le PC des traders un petit programme qui leur permettait de comprendre la valorisation et les risques de leur portefeuille en temps réel alors qu’avant ils n’avaient accès qu’à des rapports journaliers calculés sur le mainframe de la banque. La taille des marchés, le nombre de transactions, les risques ainsi que la complexité des produits dérivés, des modèles mathématiques et des méthodes numériques utilisées pour les évaluer ont explosé.

Aujourd’hui il est devenu courant qu’une banque possède des milliers de cœurs pour faire tourner ses modèles. Les cartes graphiques viennent de nous donner un sursis dans cette course à la puissance mais il me semble urgent d’apprendre encore plus de l’expérience acquise sur les supercalculateurs pour passer les prochaines étapes en termes de calcul mais aussi en termes de stockage et de visualisation, deux sujets à peine appréhendés dans notre monde mais qui vont devenir primordiaux suite à l’augmentation exponentielle des résultats à analyser.

Murex s’appuie sur des accélérateurs NVIDIA TESLA pour proposer aux établissements de services financiers un avantage compétitif significatif en accélérant des applications de calculs financiers telles que les simulations de Monte Carlo. Le calcul des prix et des risques associés aux options les plus complexes et aux produits dérivés OTC (de gré à gré) s’effectue désormais en quelques secondes au lieu de plusieurs heures. Vous pouvez ainsi exécuter un plus grand nombre de simulations afin d’améliorer la qualité des résultats et la fiabilité des données.
www.murex.com

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