La nouvelle devrait conforter dans leur opinion ceux, nombreux, qui considèrent le Royaume-Uni plus proche des Américains que de ses partenaires Européens : le département HPC du Laboratoire Lawrence Livermore (HPCIC) vient en effet de signer un premier accord de partenariat avec le Science and Technology Facilities Council (STFC), son alter ego britannique. L’accord prévoit des échanges de technologies ainsi qu’une mutualisation de ressources. L’affaire s’éclaire d’un jour particulier quand on sait que l’un comme l’autre sont de grands clients IBM. Tous deux disposent en effet d’un calculateur BlueGene/Q – de 5 Pflops au LLNL et de 1,4 Pflops à Daresbury. On peut penser que l’alliance va offrir à chacun un levier de négociation supplémentaire avec leur puissant fournisseur.

Sans commentaires…

David Willets, Ministre anglais des sciences et de l’enseignement supérieur, a tenu à préciser les objectifs de ce rapprochement : “[il] va grandement accélérer l’innovation sur les produits et services qui vont nous aider à faire face aux grands challenges que sont les prévisions climatiques ou la détection des maladies. C’est également un pas en avant décisif  vers la révolution du Big Data.” Pour les deux partenaires, le but est désormais d’accélérer l’innovation dans les entreprises via la simulation numérique, avec en perspective le développement économique de part et d’autre. On a déjà entendu ça quelque part…